C’est l’heure des dernières répétitions. Un mois de résidence de la compagnie Mosaïque de Gloria Carreño et de l’Equipe de Réalisation qui va aboutir cette semaine par la présentation du Radeau au public toute la semaine. « En quelques mots on peut présenter le spectacle comme un thriller politique sur un radeau » explique Benjamin Haegel metteur en scène de la résidence. « C’est un texte que Gloria Carreño m’a confié car elle déjà avait vu mon travail au Pari et que j’ai adapté et mis en scène en suivant la trame du thriller qu’il contient. Pour adapter j’aime bien la vision d’Hitchcock qui disait qu’il ne lisait qu’une fois le livre et qu’il travaillait ensuite à partir du souvenir qu’il en avait. Il en gardait le goût, quelque chose de fort qui l’avait marqué dans le livre pour en faire un film. C’est comme ça que j’ai travaillé avec le texte de Gloria Carreño qui aboutissait à une pièce de 3 heures ».
Après Le locataire et La fuite qu’il avait mis en scène en mariant théâtre et culture circassienne il y a deux ans, le metteur en scène Benjamin Haegel revient donc pour une nouvelle résidence qu’il promet riche en humour anglais, en suspens et d’être aussi visuel que textuel. Le tout servi par trois comédiennes Dominique Prunier qu’on a déjà souvent vu au Pari, Mirabelle Maquet et Fanny Honoré. Le radeau, c’est à découvrir au Pari à partir de mardi.