« C’est un projet que j’avais en tête depuis plus de 10 ans ! ». Frédéric Garcès, jeune metteur en scène issu de la section théâtre du lycée Marie-Curie, parle de cette résidence qui débute au pari avec une belle conviction. Après sa première pièce, « La postérité des asticots » présentée il y a deux ans, il revient à Tarbes avec ce texte russe du 19eme siècle. « Le journal d’un fou est une nouvelle de Nicolaï Gogol, pas une pièce de théâtre. Ca a déjà été adapté plusieurs fois, mais j’ai décidé d’en faire une nouvelle adaptation pour lui donner davantage de vie, d’entrer dans chacune des situations qui apparaissent dans ce journal intime ». Il reste encore quelques semaines de travail pour porter le texte sur le plateau du Pari.
« C’est un secrétaire tout au bas de l’échelle d’un grand ministère, amoureux de la fille du directeur. Ses rêves s’écroulent quand il apprend qu’elle en aime un autre. Alors, pour continuer à vivre, il s’invente un monde dans lequel il dépasse son supérieur, il dépasse son directeur. Un voyage sans retour, une descente aux enfers qui le mène droit vers la folie ». Attendons les répétitions publiques du 26 mai et les représentations qui débutent le 29 mai pour savourer le résultat.
Et comme il est de tradition au Pari, cette nouvelle résidence est aussi l’occasion de présenter d’autres spectacles et d’exposer le travail d’un artiste. Les représentations de « La postérité de l’asticot » ayant été annulées parce qu’un comédien s’est blessé lors des répétitions, il reste les sculptures de Touatia Razali qui seront exposées jusqu’au 3 juin.