Les Ateliers de la Porte Bleue dans Les femmes savantes/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org
Ambiance indienne sur la scène de la Maison des Associations de Tarbes ! D’habitude, le théâtre de Molière se joue en costumes XVIIème siècle, c’est vrai. Mais peu importe les règles si on donne du sens à ce qui est présenté. Alors quand il s’agit de monter « Les femmes savantes », pièce ultra classique avec ses cinq actes et ses alexandrins, tout est possible. Direction l’Inde, mais ça aurait pu être l’Afrique, certainement la France aussi, à une époque où on annule un mariage parce que l’épouse n’est pas vierge. Et on retrouve les femmes telles que les met en scène Molière. Un mariage arrangé, des femmes qui se ridiculisent quand elles sortent de leur rôle de ménagère. C’est toujours terriblement d’actualité !
C’est bien là le savoir-faire de Marie-Anne Gorbatchevsky : savoir présenter une belle pièce et lui donner le petit plus qui va lui donner une autre dimension. Les adolescents des Ateliers de la Porte Bleue lui font confiance, et la suivent comme on sait le faire à cet âge la ! Ainsi lundi et mardi, on a pu assister à un pétillant mélange de danses indiennes, de longs saris de couleurs vives et d’alexandrins de la France du XVIIème siècle. Une façon très efficace de traiter de choses graves en passant un moment très agréable.
Les groupes de théâtre des Ateliers de la Porte Bleue sont presque prêts. Une dernière répétition et ils seront dès lundi prochain à la Maison des Association du Quai de l’Adour pour nous…
Macha Makeïeff joue avec les codes du classique et une dose de modernisme pour faire vibrer le monument, et insuffler une nouvelle vie à ce nouveau Dom Juan. Mais la statue du commandeur reste trop…
Metteuse en scène, comédienne, enseignante avec les Ateliers de la porte bleue, Marie-Anne Gorbatchevsky vie au rythme du théâtre. Surtout quand il est russe.
Les groupes de théâtre des Ateliers de la Porte Bleue sont presque prêts. Une dernière répétition et ils seront dès lundi prochain à la Maison des Association du Quai de l’Adour pour nous…