Vous évoluez dans des univers très différents. Dans lequel allez-vous nous amener samedi soir avec Fabien Duscomb ?
C’est un univers un peu particulier car tout sera improvisé. Nous ne nous sommes pas vus, nous n’avons pas répété ensemble. Nous avons nos univers qui sont diamétralement opposés et on se lance dans une aventure musicale informelle qui va se construire sur le moment.
Et vous vous connaissez !
On se connait très bien. On a déjà fait cette expérience trois fois et à chaque fois ça a été un succès. Quand on écoute l’enregistrement, on trouve des choses assez étonnantes et pertinentes sur le plan musical. Le public est assez enthousiaste à chaque fois
Est-ce que le public du Celtic est prêt à cette proposition ?
Totalement. C’est un public très ouvert, qui aime l’aventure. On est toujours très soutenu par ce public qui réagit, qui écoute, avec lequel on a une belle communication qui s’établit. La dernière fois il y a même des gens qui se sont mis à danser quand un groove s’est installé.
Est-ce que un bœuf est porteur d’une suite, une rencontre ou une récréation musicale ?
C’est un peu tout ça. Ce n’est pas un bœuf qui est en général très cadré, avec des grilles d’accord, chacun fait son solo. La on arrive avec notre vécu, c’est une conversation sur la vif. C’est aussi une récréation car on arrive avec les mains dans les poches avec les instruments et tout ce qu’on a vécu. On met ca en commun.