Comment évolue Dieval ?
C’est vraiment la bonne question ! On est revenu à des choses plus naturelles, plus originelles. C’est moins pop qu’avant. On est revenu aux sources du rock’n’roll. On est en trio, avec une guitare acoustique que j’électrifie par quelques pédales assez sympa pour avoir un son cruchy, des percussions et une basse. Et comme Mathieu, le bassiste, et pascal, le batteur, s’entendent très bien, ça donne des passages percussion-basse très percutants. Une formule plus simple, plus efficace, avec plus d’écoute encore.
Et c’est toujours tes compositions ?
Je compose toujours beaucoup. Dans notre set, il y a des anciennes chansons qu’on a ré-arrangé, avec un tempo plus lent, plus soul. Il y a aussi des nouvelles. Et plein d’autres à venir. On voudrait mettre tout ça en boite quand on aura un peu de financements. Et tourner car c’est ce qu’on aime et c’est avec le public qu’on voit comment le morceau fonctionne.
Comment abordez-vous ce nouveau set au Celtic ?
Jouer au Celtic, c’est comme un rendez-vous entre amis. On y retrouve les gens qu’on aime sur Tarbes et aux environs. On est content de leur proposer quelque chose de différent de ce qu’on a fait les fois précédentes. On a déjà vu à Limoges, à Tulles et aux « Petites bouffes » à Odos, que ça fonctionnait très bien !