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Dieval & les Propulsions

Franck Diéval, du rock anglais aux textes en français

Après 15 ans de rock anglais aussi bruts qu’efficace avec les Propulsions, Franck Diéval se lance dans un nouveau projet en français

Frack Diéval devant l'Alamzic à Bagnères-de-Bigorre/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

Frack Diéval devant l'Alamzic à Bagnères-de-Bigorre/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

Avec sa guitare Fender Jaguar en main, Franck Diéval à le riff solidement ancré dans les racines du rock et du blues. Depuis 15 ans avec les Propulsions, il est au Celtic Pub tarbais comme il est sur la scène musicale des Hautes-Pyrénées et d’ailleurs, le rock anglais chevillé au corps avec une formule musicale qui n’a pas besoin d’être compliquée pour toucher le public. Nous avons rencontré ce rocker venu d’ailleurs à l’Alamzic bagnérais alors qu’il s’engage dans un nouveau projet.

Pourquoi le rock anglais ?

C’est ma culture. Celle que j’ai depuis que je suis petit car j’habitais à Boulogne sur mer, à Arras, à proximité de l’Angleterre. J’étais inondé par cette culture anglosaxonne. Ca a commencé avec The night before des Beatles et ca a été un choc. Tout petit je voulais être anglais. Maintenant je suis bien content de ne pas l’être.

Est-ce que cette musique résonne encore plus de 50 ans après ?

Pour moi oui ! Pour les jeunes il faudrait leur demander. Je vois ma fille qui a 19 ans. Au début ils sont vraiment dans la culture du rap, mais je les surprends à écouter des classiques du rock’n’roll. Et quand je passe les vinyles à la maison ça marche. Et puis tout est une boucle, j’ai rencontré des gamins qui écoutaient Elvis. J’étais étonné. A leur âge je détestais, maintenant j’aime beaucoup.

Pourquoi faire du rock vintage sans reprises ?

C’est un choix que j’ai fais dès le départ pour plusieurs raisons. D’abord parce que ca ne m’intéresse pas de reprendre des morceaux sans les changer. Ensuite car je ne voulais pas devoir des sous à la SACEM et surtout tant qu’à faire la musique, autant créer quelque chose.

En 15 ans de Dieval et Les Propulsions, la formule a changé ?

On va vers un son toujours plus brut et sans concession. Pas besoin de pédalier comme dans les années 90. Une guitare, un ampli à lampe et c’est l’essentiel. On a mis 20 ans à trouver ce son. Et on ne négocie pas avec le son. Il est raide, il est dur, et tu le prends ou tu ne le prends pas. Mais on ne changera pas.

Quels vos projets maintenant ?

Avec les Propulsions, est fait ça depuis longtemps, les gens nous connaissent. J’ai eu envie de faire autre chose. Autre chose c’est 1 Point Poulpe. J’ai envie de textes en français, d’utiliser des mots que le public comprend tout de suite, des mots qui claquent, des mots que les gens prennent en pleine tronche. C’est très sauvage, très brut et toujours très rock dans l’esprit !

C’est un side project ?

Non, je mets toute mon énergie dans 1 Point Poulpe. Diéval et les propulsions, c’est toujours du plaisir de se retrouver et de faire un concert, mais j’ai besoin de découvrir autre chose.

C’est une conséquence du confinement ?

Oui certainement. Le confinement mais aussi les attentats du Bataclan. J’ai mal vécu cette période. Quand j’ai rencontré Stéphanie Barbé, on a discuté et on s’est dit qu’il y avait quelque chose à tirer de ce qu’on avait traversé, qu’il était devenu urgent d’avoir la parole. Une parole aussi brute et aussi rock’n’roll que l’est la musique que je joue. Et l’impact de mots est aussi fort qu’un riff de guitare.

Propos recueillis par / ©Bigorre.org / publié le

Artistes

1 oint Poule


Depuis l’été 2020, 1 point Poulpe étend ses tentacules. De concert en concert, avec l’accompagnement artistique du Cartel Bigourdan de Bagnères de Bigorre, avec l’aide de la DRAC Occitanie, le groupe précise son intention à la rencontre de la culture tout en rock anglais du guitariste Franck Diéval et des mots acérés de la poète et performeuse Stéphanie Barbé, rejoints par Caroline Guth à la batterie et Julien Darramon à la basse. Le tout donne un cocktail aussi prometteur qu’explosif. A découvrir sur scène, même si pour le moment le dernier variant de la COVID-19 complique l’organisation des concerts.

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