On a vu Relative calm

Quelques jours après la scène de la grande Halle de La Vilette dans la programmation de Chaillot, théâtre National de la Danse, Relative Calm est venu au Parvis tarbais pour deux représentations jeudi et vendredi. Peut-être devrait-on plutôt parler d’atterrissage tant cette pièce échappe à ce qui pourrait ressembler à la normalité d’une chorégraphie. Par sa naissance en 1981 dans les bras de deux grands noms de la scène avec Robert Wilson qui met en scène la chorégraphe Lucinda Childs. Quelques années après la création de Einstein on the Beach. Par son histoire avec une pièce qui a marqué son époque, qui a hanté les mémoires et qui renait 50 ans plus tard pour nous revisiter. Par le souffle qu’elle produit sur scène. Et c’est bien ce qui s’est produit sur la scène du Parvis avec une représentation éblouissante de modernité, sans chercher à savoir si elle vient de la pièce historique ou de sa renaissance avec la présence de Lucinda Childs qui revient au Parvis. Ca commence avec une douzaine de danseurs du MP3 Dance project qui avec de grands mouvements vifs et anguleux viennent mobiliser au gré de la musique frénétique de Jon Gibson une gestuelle tout en rondeurs nourrie de la culture classiques. La suite nous fera passer de la Pulcinella Suite d’Igor Stravinsky qui plonge ses racines dans la culture des danses traditionnelles pour les projeter dans la danse contemporaine pour arriver sur un final aussi tournoyant qu’enivrant sur la musique de John Adams. Et un salut autour de Lucinda Childs.