C’est une chorégraphie qui plante ses racines il y a plus de 40 ans qui arrive sur la scène du Parvis jeudi soir pour deux représentations, a peine quelques jours après s’être posé avec le théâtre national de la danse de Chaillot à La Villette à Paris. La re-création de Relative Calm par deux stars de la danse et pas seulement, le grand Bob Wilson qui signe la mise en scène et la grande chorégraphe Lucinda Childs qui est déjà venue au Parvis en 1980. Déjà en 1976, ils étaient un Festival d’Avignon ou Lucinda Childs dansait un solo légendaire dans Einstein on the Beach de Philip Glass mis en scène par Robert Wilson. Et quelques années plus tard Relative calm, un ballet conçu sur une musique de Jon Gibson où Lucinda Childs est danseuse et récitante d’un spectacle mis en scène par Bob Wilson.
Quarante-deux ans plus tard, dans le contexte de la covid, les deux artistes reprennent le spectacle. Mais plus qu’une reprise, c’est qu’une réactivation du souvenir de cette pièce que les deux octogénaires proposent. Le jeu de répétitions et de variations est toujours là, mais les lumières, les décors et la structure sont réinventés pour arriver à un ballet en trois actes dansés par les interprètes de la compagnie MP3 Dance Project, sur les rythmes de Jon Gibson, d’Igor Stravinsky et de John Adams. C’est incontestablement une des propositions phare de la saison danse du Parvis.