De Astata Boops à Mère misère, du off du Festival de théâtre de rue d’Aurillac à Galan en Hautes-Pyrénées, la compagnie Dévissez vers ça fait de belles propositions. Un beau cocktail de cirque avec Céline Thibaut, de théâtre avec Aurélie Deloire, du chant de Maryline Petioch et de la musique de Camille Chabert qui a rejoint la compagnie il y a quelques années. Mais c’est surtout sur son territoire qu’elle concentre son activité, particulièrement son festival Le dévisseurs de mots qui vient de se dérouler à Campistrous. Nous avons rencontré Céline Thibaut et Camille Chabert pour parler du parcours et cette compagnie de terrain.
Je vous ai vu à Aurillac il y a 5 ans dans Mère misère dans lequel il y a du théatre, du cirque, du chant, de la musique. Comment présentez-vous ce que font les Dévissez vers ca ?
On est sur du spectacle vivant, pluridisciplinaire, parce que chaque acteur de la compagnie apporte spécificité. Théâtre, musique, cirque, conte. On part d’album jeunesse qu’on réadapte un spectacle vivant. Et on vraiment envie de tisser du lien social en allant dans les villages, en étant proche des habitants pour proposer des ateliers, des animations. Notre identité c’est vraiment cette culture rurale dans laquelle on se retrouve. Ca a particulièrement pris sens pendant la COVID. Pour que la culture ne soit que dans les théâtres ou dans les dans les espaces dédiés et qu’on puisse la retrouver partout sans aller la chercher. Et avec nos propres maternités on s’est adapté, on joue moins loin.
Le jeune public vous intéresse particulièrement ?
Oui on aime beaucoup travailler avec les enfants. On a monté deux duos avec des memebres de la compagnie. La sirène de Chiloé avec du conte, de la musique et du cirque et Aouhhh qui est une histoire loufique accordeonisée. On a aussi des choses comme Pamoison pour les adultes. que pour les adultes car c’est des contes érotiques.
Et vous avez le festival des Dévisseurs de mots !
Oui, ca fait 8 ans qu’on le tien et qu’on y tient. Cette édition s’est tenue à Campistrous. On fait une balade artistique avec des lectures, du cirque, de la musique, des personnages clownesque. C’est aussi un festival dans lequel nous faisons venir d’autres artistes dans notre esprit d’amener la culture au plus proche de notre territoire. Peut-etre qu’on va revenir à octobre avec un petit cabaret.
Quels sont vos projets maintenant ?
Plein de choses. D’abord avec la compagnie, on a envie que ca continue, on a envie de jouer, de faire vivre nos spectacles, d’en créer d’autres. La dernière création, c’était Mère misère. Il y a aussi des envies individuelles avec nos parcours et les formules solos. Mais le festival avec le parcours artistique nous donne envie de se regrouper, de se retrouver dans une vraie unité artistique.