Le coronavirus continue de reculer en Occitanie. Le dernier bilan de l'Agence Régionale de Santé Occitanie montre que depuis le 11 mai, il y a 129 personnes de moins dans les hôpitaux de la région avec actuellement 310 personnes prises en charge. Même évolution en réanimation avec 32 personnes de moins pour arriver à 73 personnes. Et 20 décès en 9 jours sur toute l'Occitanie. La baisse est donc bien installée sur la région et même les départements ou la baisse était la plus timide comme le Gard et les Hautes-Pyrénées ont rejoint la tendance générale avec une accélération de la baisse ces derniers jours. En 3 jours, il y a 105 personnes de moins dans les hôpitaux du Gard et 8 de moins dans les hôpitaux des Hautes-Pyrénées.
Une évolution de l'épidémie qui va commencer à montrer dans quelques jours les premiers effets du déconfinement pour voir si la recirculation du coronavirus provoque une reprise des hospitalisations avec en perspective les phases suivantes du déconfinement qui risqueraient d'être reportées. Tous les scénarii sont envisagés par le gouvernement, même le reconfinement si la reprise est trop forte.
Trois foyers infectieux en Occitanie
Le Ministre de la santé a indiqué dimanche 17 mai dans le JDD que des foyers de reprises du coronavirus étaient apparus. Des foyers qui correspondent a ce qu'on appelait des clusters il y a quelques semaines. 25 foyers épidémiques de coronavirus ont été identifiés en France depuis le déconfinement, dont 3 en Occitanie. L'un à Carmaux dans le Tarn avec un foyer d'infection au coronavirus au sein du personnel municipal. Et deux autres pour lesquels ni le Ministre, ni l'Agence Régionale de Santé n'a souhaité préciser la localisation. Je ne souhaite pas communiquer sur le nombre de clusters explique Pierre Ricordeau, directeur de l’Agence régionale de santé Occitanie lors d'une conférence de presse.
Ce qui est important ce sont les situations sensibles de niveau 3. Elles peuvent être sensibles de différentes manières : soit parce qu’elles concernent des collectivités sensibles comme les écoles, les centres médico-sociaux, soit parce que ce sont des regroupements de plus de trois cas possibles ou confirmés, soit parce que ce sont des personnes qui ont été en contact avec plus de dix personnes sur un même lieu et dans des mêmes circonstances, comme lors d’un enterrement par exemple
. Une identification de ces foyers qui montre que la surveillance de l'épidémie fonctionne, accompagnée d’une stratégie de tests ciblés.