On a vu Le dattier du sultan de Zanzibar

C’est avec les contes de François Vincent que la Ligue de l’Enseignement des Hautes-Pyrénées à ouvert cette semaine sa saison de spectacle pour le jeune public. Mardi pour les plus jeunes spectateurs avec Le blues de la grenouille issue d’un mythe aborigène, les collégiens ensuite avec La vengeance du grand Murdoch inspiré d’un conte irlandais. Et en fin de semaine Le dattier du sultan de Zanzibar pour les plus grands écoliers des primaires. Une histoire qui aurait pu remplir une des Mille et une nuits de Shéhérazade. Sur la scène du Pari point de Shéhérazade, mais très sobrement François Vincent assis devant son micro avec une guitare folk posée sur les genoux comme une Steel guitar. C’est parti pour une heure avec la voix un brin nonchalante de François Vincent qui n’a besoin que des mots et de sa guitare pour transporter le public au large de la côte est de l’Afrique sur l’Ile de Zanzibar. Et écouter l’histoire du sultan qui attend impatiemment que les fruits du dattier qu’il a planté mûrisse et du mystérieux corbeau qui vient saison après saison les voler. Un conte plein d’humour et de tendresse dans une configuration qui suffit à capter l’attention du public comme en témoigne le silence total dans la salle et les applaudissement nourris à la fin du spectacle.