Sur quel pied commence cette nouvelle année ?
Ca démarre dès vendredi avec un plateau punk rock. La suite sera variée et hétéroclite des concerts plus calmes le jeudi avec de la chanson, du jazz, de la folk. Et des concerts du vendredi et du samedi avec batterie et amplis au moment ou le public a envie des choses plus rock.
Tous les concerts trouvent leur public ?
Non ! Les concerts metal organisés par Be Gore in Bigorre marchent très bien et font venir du monde, mais d’autres font venir moins de monde. Ce mois-ci il y a Howie Reeve qui propose du folk jazz, c’est un peu expérimental, c’est un style qui n’est pas très défini. C’est quelquefois difficile de définir le style quand on sort des sentiers battus. C’est comme ça qu’il est arrivé qu’on commence la soirée avec 4 personnes dans la salle. Mais c’est cette diversité qui fait la programmation du Celtic !
On a déjà au Celtic des groupes qui ont fait l’affiche à La Gespe, ou qui était à France Inter le lendemain. Comment peux-tu arriver à cette programmation incroyable ?
Dans deux semaines, il y a This Frontier Need No Heroes qui vient de Nashville. Il fait une tournée en Europe. C’est eux qui me contactent car j’imagine que quand un groupe prépare une tournée le Celtic fait parti de la liste des lieux possibles. C’est très rarement moi qui fait la démarche de demander à un groupe de venir.
Et tu fais une sélection ?
Non, c’est très ouvert. J’écoute ce que joue le groupe avec les liens qu’ils m’envoient pour voir à quel moment je peux les programmer et quel plateau je peux faire. Et quand j’arrive à une quinzaine de concert dans le mois, je passe au suivant.