Que pouvez-vous nous dire sur ce projet ?
C’est un projet que j’avais dans les cartons depuis longtemps et qui s’est concrétisé il y a 3 ou 4 ans avec Marie Nigoul. L’Iliade, c’est une tuerie permanente ou on glorifie aussi l’ennemi pour montrer combien le combat était beau. J’ai trois lectures de ce projet. D’abord, on suit l’épopée, l’enjeu de la guerre pour récupérer Hélène. Mais il y a aussi un questionnement sur la place du héros avec la résonance que ça a avec l’actualité. Et sur ce qu’est un mythe et la place de la femme dans sa construction.
Ou en êtes-vous de la construction de ce spectacle ?
On a fait l’adaptation qui a été peaufinée avec l’équipe qui s’est mise en place pour ce spectacle. Et il y a eu des sessions de compréhension du texte et sur les aspects techniques de ce que nous allons faire. Les aspects techniques seront déblayés pour qu’on puisse avancer quand nous seront en résidence au Pari à partir de mi-avril. L’avant-première est programmée le 19 mai prochain
Vous lancez un appel au public pour financer le spectacle. Est-ce que ça change la relation avec les spectateurs ?
Les financements publics sont en baisse, et ne vont pas forcément vers des compagnies de petite taille. Alors on avait envie d’essayer de compléter les financements traditionnels, la ville de Tarbes, le Conseil Général, la région, la fondation du Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne, la MAIF, le public qui viendra voir le spectacle. Cet appel au public nous a amené à communiquer sur le projet. Mais c’est une première expérience, on ne sait pas encore quelle dynamique ça peut amener, quel lien on peut développer avec le public qui s’engage en amont du spectacle.
Comment peut-on faire pour participer à ce financement ?
Il suffit d’aller sur le site de Kisskissbanbank et on trouve le projet en cherchant « Iliade », ou adresser directement la participation à l’association Arfo qui est notre support.