Qui sont les taïkonautes ?
C’est quatre musiciens qui se sont rencontrés alors qu’ils étaient sur des projets très différents. L’un vient du Comminges, un est ariégeois, moi je suis né à côté d’Arreau et je vis maintenant à Montauban et le dernier est de Toulouse. On a commencé à jouer ensemble il y a cinq ans. Quatre mois après c’était notre premier concert.
Quand des spationautes chinois font de la musique, ça donne quoi ?
Plein de bruitages et de sons interstellaires ! Les Taïkonauts, c’est plein d’influences, de musiques des années 50 et 60, de surf music, car on adore le son de cette époque. C’est aussi plein d’images de films de science-fiction vintages.
Une surf music revue et corrigée ?
Il y a dans le groupe un puriste de surf music, mais les autres membres du groupe ont découvert tout ça plus tard. On a voulu rester fidèle au son, aux instruments, à l’esprit de la surf music, mais en apportant toutes nos influences, celle du cinéma et des films de science-fiction qui apparaissent sous forme de samples dans nos morceaux. Un cocktail surf music et cinéma à notre sauce !
Quels sont vos projets ?
On a sorti un second album il y a deux mois avec une petite tournée derrière, en commençant par le Bikini à Toulouse, pour enchainer ensuite sur Bruxelles, Macon, Lyon. On a de très bons retours avec pas mal de chroniques dont une qui sort aujourd’hui dans Rock’n’Folk. Là on est très content de revenir jouer au Celtic qui nous permet de retrouver la proximité avec le public qu’on apprécie particulièrement.