près le grand défilé dansé dans les rues de Tarbes, c’est au théâtre des Nouveautés qu’a été lancée la seconde édition des Estivales de la Danse. Une première soirée et quatre chorégraphies qui ont fait la part belle à la danse contemporaine. A commencer par « Sous vide » chorégraphié et interprété par Sophie Barros de la compagnie Electrons Libres et sa cage de cellophane qui permet d’explorer un espace contenu et mais aussi de dépasser les limites pour passer aller au-delà des frontières primitives. Un aspect qu’on a retrouvé dans « Disgrace », un superbe solo de Claire Indaburu que Michel Kelemenis contient dans un rectangle tracé au sol extrait de son « My Way » crée l’année dernière. On la retrouvera avec le même bonheur en fin de spectacle dans une adaptation en duo de la chorégraphie de Dominique Bagouet présentée par la compagnie de Michel Kelemenis, un « Désert d’amour » dansé avec Luc Bénard.
Cette première soirée a aussi été l’occasion de voir la toute dernière création de Mikaël Fau, qui assure la direction artistique du festival. Des « Peur Bleues » interprétées par Pauline Journé et Estelle Potier qui explore toutes les peurs, ludiques, instinctives ou pathologiques. Un thème qui offre aux deux danseuses un grand champ d’expressions. Un peu plus d’une heure de spectacle qui aura donné un premier aperçu de l’ambition de ces Estivales et de la qualité de sa programmation. Ce n’est que le début : on à jusqu'au 6 juillet pour profiter de ce début d’été qui va faire danser la ville !