Comment s’est passé cette édition 2017 des Estivales ?
Je suis super content de la qualité de cette édition 2017. Mais je suis un peu déçu par la fréquentation des stages et des spectacles. Pour les stages et les ateliers il y avait cette année 66 élèves de moins que lors de l’édition précédente. Et c’est pareil pour les spectacles avec 80 spectateurs pour la soirée partagée au Théâtre des Nouveautés et 100 pour la soirée de clôture au Pari.
Est-ce que vous attribuez ce repli au public ou à votre organisation ?
Je n’ai pas envie de jeter la pierre. Peut-être est-ce dû au fait que le festival n’a pas eu lieu l’année dernière, qu’on n’a pas réussi à mobiliser suffisamment les écoles de danse qui sont pour nous un relais essentiel pour les stages.
Quelles sont les conséquences de ce repli de la fréquentation ?
Le festival s’est toujours fini en négatif avec de -1000€ à -1500€ qui sont couverts par les autres événements de font l’association. Mais la baisse de fréquentation de cette année a creusé notre trou. On arrive à -7000€ et on ne peut pas faire comme les années précédentes. On lance donc un appel au public pour nous aider à combler ce déficit, avec une plateforme de financement participatif. Il suffit d’aller sur le site de l’association www.arts65.com et de cliquer sur le lien ! Si tout le monde donnait ne serait-ce que 5€ on serait bien.
Quelles sont les conséquences sur l’avenir du festival ?
Je réfléchis a beaucoup de choses, mais de toute façon je maintiens le festival ! On cherche avec Céline Roulet [adjointe à la culture de la mairie de Tarbes] des moyens pour que le festival impacte plus le public. Je travaille aussi sur une programmation qui reste de la même qualité mais qui réduise le cout pour l’association. On va continuer à progresser sur la communication qu’on met en place vers les écoles, vers les partenaires et vers le public. On va déposer davantage de demandes de subvention et il nous faudrait un partenaire qui s’investisse avec nous sur ce festival.