Comment peut-on décrire le son des Chu Tsao ?
Il y a beaucoup de choses en même temps. On part un peu dans tous les sens, et c’est difficile de donner un style qui englobe tout ce qu’on fait. On parle de dub car c’est un style qui aujourd’hui regroupe pas mal de mouvements.
Comment avez-vous évolué au fil des années en plus de 10 ans d’existence ?
Ca a évolué au fil des membres du groupe. On est un groupe amateur du coup les changements de vie ont fait évoluer la formation et ce qu’on joue, avec des moments de doutes et des remises en question. Mais le fait qu’on se connaisse depuis longtemps, qu’on se soit fait plaisir ensemble en concert, nous a toujours donné envie de continuer ensemble.
L’acoustique prend de plus en plus de place dans Chu Tsao
Le groupe jouait du reggae au début, on est parti dans des trucs beaucoup plus électroniques après. Avec l’arrivée de Quentin à la guitare, qui a une formation en école de musique, on a donné à l’acoustique davantage de place. C’est pareil pour Albin à la contrebasse, c’est ce qu’il fait par ailleurs qui l’a amené à jouer comme ça dans Chu Tsao. Ce n’est pas le concept qui a créé le son mais le son qui a créé le concept.
Quel est le rôle de la « programmation » dans le groupe ?
Il y a l’acoustique, la guitare et la contrebasse, et l’électronique, l’ordinateur et le sampler. On essaye de trouver un bon équilibre entre tous ces instruments. Ce qu’on envoie aux machines permet d’apporter un son expérimental. On est peut-être à contre temps du dance floor qui se fait beaucoup dans le mouvement électronique. C’est aussi ça notre style.