C'est sur un mélange doux-amer que s'est cloturé cette Semaine Russe consacrée à la Sibérie entre légende et réalité. En commençant par la sombre réalité des "Récits de Sakihaline" d'Anton Tchekhov. Une lecture du groupe d'adultes d'Odos des Ateliers de la Porte Bleue dirigé par Corinne Marsollier qui nous a plongé dans ce que la Russie à de plus noir et de plus rude.
Mais c'est avec la légende d'une Russie éternelle que la soirée s'est poursuivie.Pour le concert de clôture, la Mandolinata de Tarbes avait concocté un programme spécial pour cette occasion. Les quarante musiciens et chanteurs nous offert la plus belle façon de terminer le voyage transsibérien en revisitant quelques une des standards de la musique russe. Les Yeux Noir, le Casatchock et pour finir un grand pot pourri qui compose l'image d'une Russie colorée et intemporelle à l'opposé de celle des récits de Tchekhov. On est bien dans l'esprit des Semaines Russes concus comme des feux croisés par Marie-Annne Gorbatchevsky. Il faudra maintenant attendre deux ans pour retrouver une nouvelle Semaine Russe.