Comme chaque année le Pari termine sa saison par une semaine consacrée au théâtre amateur. La 4eme édition du Pari Passion qui nous propose sept soirées pour partir à la découverte de la richesse du théâtre des Hautes-Pyrénées. Le théâtre de ceux qui se retrouvent après le travail pour répéter, pour le plaisir de jouer et de donner corps à des textes. C’est justement autour du jeu du comédien que le festival s’ouvrira le jeudi 23 juin avec une pièce classique, « Les acteurs de bonne foi » présenté par le Théâtre du Matin de Mercedes Tormo. « C’est la dernière pièce de Marivaux, une pièce magnifique sur le théâtre, qui dit ce qu’est être sur scène et en dehors. Une pièce qui est un véritable testament du théâtre de Marivaux ! ». Une belle entrée en matière donc.
La suite de la semaine permettra de d’explorer d’autres théâtre. Un théâtre qui s’interroge avec l’« hôtel des deux mondes » de la Cie Damona de Tarbes pour lesquels ça sera une première. Et du théâtre pour rire. Comme La Tribu, la troupe de Bazet qui viendra avec la « Grosse chaleur » de Laurent Ruquier, les Arnégats et une « Mamie fait de la résistance » de leur cru. « C’est un couple de retraités qui arrivent à la maison de retraite. Les gens rient du début à la fin ! ». Ça promet. On retrouvera aussi le Tétralyre d’Argelès-Gazost et sa « grasse matinée », « La ronde » de la Boite à Sardines de Billère, sans oublier le théâtre en gascon et en français des Eths Escanacrabas de Oueilloux qui reviennent au Pari avec un « Hold-up à l’hôtel » qui s’annonce haut en couleurs.
Une belle façon de terminer l’année au Pari avec des troupes amateurs qui profitent du festival pour jouer avec un plateau généralement réservé aux professionnels. « Le plateau, l’éclairage, la grande salle. C’est des conditions techniques qui nous impressionnent ! Et puis il y a le public. On y est très sensible, certainement davantage que les professionnels » nous confie Bernard Dubarry des Eths Escanacrabas. « Venir jouer au Pari est pour nous un véritable challenge ! ». C’est peut-être justement ça qui donne à cette semaine de théâtre amateur ce goût si particulier, une certaine vulnérabilité qui nous livre un théâtre qui a oublié d’être prétentieux.