- Le Parvis Virginia WoolfPauline Bayle

C'est une belle plongée dans l'écriture de Virginia Woolf que Pauline Bayle propose dans Ecrire sa vie. A défaut d'être lumineuse.

Une très belle scénographie et des comédiens délicieusement engagés./ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

Une très belle scénographie et des comédiens délicieusement engagés./ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

C’est une belle circulation dans l’oeuvre et plus largement l’univers de Virginia Woolf que Pauline Bayle a présenté au public du Parvis mardi et mercredi soir avec Ecrire sa vie. Avec comme porte d’entrée Les vagues, son dernier roman en forme de mille-feuille entre les monologues d’une bande d’amis qui attendent l’un des leurs et des interludes de théâtre marins pris de l'aube au crépuscule. Sur la scène du Parvis, la bande d’amis attend Jacob qu’on ne verra pas plus que les lecteurs du roman n’entendront Percival. Le début d’une plongée dans l’écriture de Virginia Woolf que Pauline Bayle a construite autour des Vagues en nourrissant délicatement le texte avec le journal de l’autrice et d’autres apports. Le résultat est intelligent en donnant à voir le désenchantement qui marque le regard de Virginia Woolf avec une mise en scène astucieuse qui porte le texte en jouant avec de belles images comme ces ballons qui éclatent comme les promesses de bonheur. Le tout servi pas des comédiens qui incarnent avec un bel engagement les visages de cette bande d’amis. De bons augures, et pourtant on attend la magie de la cristallisation jusqu’à la fin. Ce n’est pas le spectacle fustigé par la critique lors de sa création cet été dans le Festival d’Avignon, mais la formule n’est sans doute pas complètement aboutie pour que ce spectacle trouve l’éclat que la belle conjonction laissait présager.

/ ©Bigorre.org / spectacle vu le martes, 21 de noviembre de 2023 / publié le

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