Programmation particulièrement éclectique pour cette première semaine de juin au Celtic. Avec de une belle place pour la musique bien sûr, du rock de Birmingham à une jam du conservatoire. Et plein d’autres choses comme une conférence sur Gisèle Vienne et Jean-Luc Verna et le dernier volet de la Dame Trois Fois Belle de Marie Gutierrez qui a répondu à nos questions.
Marie Guteriez
Qui est cette dame trois fois belle ?
C’est au début une des trente-sept divinités birmanes. La dame trois fois belle épouser un prince, mais la reine qui a d’autres projets pour son fils va tout faire pour empêcher ce mariage. Elle va faire des incantations pour que la Dame trois fois belle grandisse au point de ne plus pouvoir franchir les portes de la ville. C’est un triptyque qui nous parle de notre conscience, de nous et de la façon dont les autres nous perçoivent.
Quelle forme prend cette histoire ?
A terme ça sera un spectacle, mais pour le moment c’est une lecture performance. Je lis le texte, et avec d’autres formes pour planter un espèce de décor, comme de la danse, de la musique et de la vidéo qui laisse aux spectateurs la liberté de se projeter encore mieux dans l’univers du texte.
Faut-il avoir suivi les deux premiers volets pour comprendre le spectacle de lundi ?
Non, pas du tout. Chaque partie peut être prise toute seule. Et puis à chaque fois je raccorde au reste de l’histoire
Et que va devenir cette Dame Trois Fois Belle ?
Le projet est d’en faire un spectacle, plus court et plus théâtralisé qui devrait prendre corps pour la saison 2015-2016. C’est aussi un roman que Gallimard m’a commandé il y a quatre ans, quand je suis rentré d’Inde. J’avais commencé à écrire quand le démon de la scène m’a rattrapé…
Stéphane Boularand@bigorre_org / ©Bigorre.org / publié le lundi 16 janvier 2017
Le programme de la semaine
Lundi : La Dame Trois Fois Belle
Mardi : Jam Du Conservatoire
Mercredi (18h) : conférence art contemporain
Vendredi : Birmingham (rock)
Samedi : Surfin'Victims + Sorry For the Next (rock)
Concerts à 20h au Celtic Pub rue de l’harmonie à Tarbes. Libre (mais nécessaire) participation