Que proposez-vous samedi soir ?
Nous proposons au public de venir voir Mysogéniale, trois femmes qui nous parlent de la condition féminine. Un sujet qui nous concerne tous et sur lequel nous avons fait campagne il y a deux ans avec « Mon corps, mes droits ». C’est aussi l’occasion de parler des 70 ans de la déclaration universelle des droits humains. Mais ce n’est pas une soirée militante, c’est une soirée divertissante garantie, grâce à trois bonnes artistes.
Ce n’est pas une soirée militante, mais on parle quand même de votre action ?
Ce n’est pas une soirée militante comme les actions que nous menons régulièrement pour faire signer des pétitions contre la peine de mort, pour la liberté d’opinion, pour sauver les prisonniers d’opinion. Le champ d’action d’Amnesty s’élargit à tous les articles de la déclaration universelle des droits de l’homme. Samedi soir on ne lance pas une campagne, mais on propose de voir un spectacle qui résonne avec ce que nous défendons pour parler des droits des femmes, sensibiliser le public et aussi recueillir des fonds pour permettre à Amnesty International de continuer son action.
Une soirée qui permet de toucher un public plus large ?
Oui, les droits de l’homme concernent tout le monde. Nous lançons régulièrement des actions pour informer le public. Par exemple nous faisons actuellement signer une pétition pour faire libérer une femme qui n’est en prison que pour avoir dénoncé le harcèlement sexuel. Avec Mysogénial, nous proposons une soirée de spectacle sans oublier ce que nous sommes.
@bigorre_org
