De quoi va nous parler cette édition de La Semaine Russe ?
Elle est consacrée à l’émigration des russes blancs. A toutes les émigrations qu’il a eu sur une période qui de la révolution à 1939. J’ai recueilli des témoignages dans notre région de gens d’origine russe qui racontent comment leur père, leur grand-père a quitté la Russie. Il y aussi des témoignages écrit comme celui de l’arrière-petit-fils du cuisinier du tsar qui raconte le périple de cette famille qui est passée par la Finlande.
Une histoire qui est aussi votre histoire ?
Oui, mon grand-père a fait comme beaucoup de russe en partant de Sébastopol. C’est ce que raconte dans « La fuite » que Macha Makeïeff a présenté au Parvis. Ils sont passé par Constantinople et sont arrivés à Bizerte ou ils sont restés sur leur bateau pendant des années, avant d’être transféré dans des camps.
Que va-ton voir pendant cette semaine ?
La semaine russe commence dès samedi par un atelier pour les enfants pour s’initier à la peinture sur des petits sujets en bois. On va enchainer ensuite sur des lectures comme celle de lundi avec des témoignages que j’ai recueillis. Et il y aura aussi un spectacle jeune public le mardi. Mercredi il y une après-midi consacrée à l’association franco-russe Eurcasia qui se termine avec un groupe de balalaïka qui vient spécialement de Russie. Vendredi, un spectacle qui présente tous les archétypes de la société soviétique sans aucune parole. Et « la Konférans pour le zilétré » qui fait le lien entre l’immigration d’hier et celle d’aujourd’hui pour finir le samedi suivant. Et un cycle des films russe au cinéma du Parvis