On a vu Le jour du grand jour

C’est avec un savoureux spectacle que le Parvis à fait sa rentrée vendredi soir en nous invitant au Jour du grand jour. Un début de Cirque aux haras qui donne tout de suite le ton de la proposition, pleine d’humour, d’ambition avec un incontestable grain de folie. Et de la folie il en faut pour rassembler quelques-uns des moments les plus intenses de nos vies avec ce que ça comporte de cérémonial, de conventions et d’émotions. Le public est convié à entrer dans une grande cabane en bois pour assister à une inauguration qui tourne à l’enterrement, a moins que ce ne soit un mariage et son grand repas de fête. Une heure et demi de musique, de danse, de théâtre en forme de tornade qui emporte tout ce monde pour livrer des images saisissantes comme un improbable défilé de mariées aussi loufoques les unes que les autres, un cochon qui déplie du groin le tapis rouge, un bal qui mêle danseurs et pantins ou un grand marabout qui arrive sur scène comme d’autres font des apparitions, suspendant le souffle des spectateurs d’un battement d’ailes avec ses deux mètres d’envergure. Le tout dans l’ambiance de La volière chère à Igor et Lily, quelque part entre les mariées de Kusturica et la féerie foutraque de Zingaro qu’Igor quitté pour fonder le Théâtre Dromesko. Un voyage d’une heure et demi riche en images et en émotions qui s’offre au public tarbais jusqu’à mardi. Il reste encore des places à bord de la cabane en bois !