La troisième session de la nouvelle formule du Brevet d'Initiation Aéronautique a permis de confirmer l'évolution de cet examen de découverte de l'air et de l'espace. La tendance des deux premières éditions semblent de confirmer : la part du spatial dans les épreuves Etude des aéronefs et des engins spatiaux et Histoire et culture de l'aéronautique et du spatial s'installe et plus globalement la part donnée à la diversité des machines à voler, des parapentes aux engins spatiaux en passant par les planeurs, les montgolfières et bien évidemment les avions.
Les épreuves Météorologie et aérologie, Aérodynamique, aérostatique et principes du vol, Etude des aéronefs et des engins spatiaux, Navigation, réglementation, sécurité des vols de ce BIA 2017 n'ont pas réservé de surprise majeure. Les candidats qui avaient bien révisé s'en sont probablement bien sorti. L'épreuve d'anglais aéronautique, désormais seule épreuve facultative est restée elle aussi dans l'esprit des sessions précédentes.
Ce n'est pas la même impression avec l'épreuve Histoire et culture de l'aéronautique et du spatial qui a été largement renouvelée avec des questions très pointues. Comme savoir qui a été un des grands donateur des compétitions aériennes avant la première guerre mondiale. Même avec l'aide d'Internet la réponse n'a pas été facile à trouver. Comme la suivante ou il fallait trouver le nom donné aux ballons captifs utilisés lors de la première guerre mondiale pour les missions d'observation. Ou connaître suffisamment l'histoire de la conquête de la lune pour se souvenir que Apollo 13 avait été victime d'une défaillance qui a faillit coûter la vie à l'équipage. A moins qu'on ait vu le film de Ron Howard avec Tom Hanks. Le tout pour une épreuve difficile que les candidats ont très diversement apprécié. On peut se demander si ces questions qui relèvent pour certaines plus de l'anecdote que du fait historique sont de nature à permettre d'évaluer la connaissance de l'histoire de l'aéronautique et à donner de goût de la brève et riche histoire des machines à voler. Heureusement c'était la dernière des cinq épreuves de ce BIA 2017 et ça n'a donc pas - espérons-le - trop perturbé les candidats.
Si la correction se déroule comme les années précédentes, on peut espérer les résultats officiels publiés par les CIRAS de chaque académie dans deux à quatre semaines.