Nouvelle résidence et nouvelle troupe au Pari pour ce mois d’avril. C’est avec un texte contemporain que le Théâtre du Détour de Chartes vient s’installer pour un mois sur la scène du Pari. Une compagnie dénichée par Stéphane Rigot dans le foisonnement du off du festival d’Avignon avec Une heure avant la mort de mon frère de Daniel Keene qui a ouvert la résidence vendredi soir. Mais c’est à Trois hommes sur un toit de Jean-Pierre Siméon qu’ils vont consacrer cette résidence. Une pièce écrite pour la radio qu’ils portent sur scène. Trois hommes réfugies sur un toit cerné par l’eau qui monte pour une situation qui fait penser à Beckett. « C’est une farce philosophique » explique Antoine Marneur qui met en scène la pièce, « un déluge qui rebat les cartes de relations sociales pour voir comment l’homme se révèle dans une situation d’urgence ». Il ne reste plus qu’à découvrir comment la scénographie va résoudre cette gageure qu’est un toit entouré d’eau !
Et comme il est de tradition au Pari, une résidence n’arrive pas les mains vides. Il y a l’exposition de Pascal Delaunay, qui propose de fixer sur la pellicule ce que seul la vision et la contemplation permet de voir. L’effet du temps qui passe et du paysage qui défile. Un concert de L’envoutante, duo palois formé d’un batteur et d’un rappeur dans le cadre de l’Itinéraire chanson proposé par La Gespe. Et la répétition publique qui donnera un premier aperçu du travail du Théâtre du détour avant les représentations à partir du mardi 25 avril.