Il nous avait déjà offert un vibrant « Adishatz » plein d’émotions et de sensibilité ou il revenait sur son adolescence tarbaise. On apercevait son passé et sa famille au travers d’une conversation au téléphone avec son père. « Dans Saga, je retourne de manière plus conséquente dans la famille en traitant d’un épisode précédant Adishatz, qui est basé sur mon enfance passée dans une vieille boulangerie à Ger, entre Tarbes et Pau. Une espèce de no man’s land dans lequel je vivais avec ma sœur, son mari et les enfants de son mari qui a été le théâtre de bien des choses, notamment du banditisme, des séances de spiritisme. Un scénario au quotidien que le regard d’enfant à emmagasiné. J’ai mis ces expériences de vie de côté et j’ai décidé d’écrire Saga avec tout ce matériel dans l’esprit du Roman d’un adolescent myope de Mircea Eliade ».
Après une résidence au Parvis, ce sera la première lundi et mardi sur la scène du Parvis avec Jonathan Capdevielle qu’on avait vu dans Adishatz mais aussi dans les spectacles de Gisèle Vienne de Jerk à This is how you will desappear il y a peine un mois. Il sera entouré de trois autres comédiens dont deux étaient avec Jonathan Capdevielle quand il était au Lycée Marie-Curie, dans l’option théâtre dirigée par Mercedes Tormo. Adishatz associait déjà une localisation bien tarbaise à un propos qui va bien au-delà. Saga qui est déjà programmé la semaine suivante au Centre Pompidou à Paris et à Bergen en Norvège est parti sur la même lancée.