On a vu A notre chère disparue, la démocratie

« Le cynisme consiste à voir les choses telles qu'elles sont et non telles qu'elles devraient être » écrivait Oscar Wilde. C’est donc bien avec un cynisme caractérisé que Solange Oswald et le Groupe Merci regardent ce qu’est devenu notre idéal démocratique. Avec « A notre chère disparue, la démocratie » présenté mardi et mercredi au Parvis, c’est une multiplication des situations qui mettent le doigt à l’endroit précis ou les grands principes républicains font mal qui était présentée au public tarbais. Il n’y a pas besoin d’aller chercher très loin pour que ce cynisme trouve un écho dans notre actualité politique locale, nationale ou internationale ! Des grands éclats de rire pour ponctuer les extraits du Dalloz, des personnages englués en bleu, en blanc ou en rouge qui éructent de grands discours comme de vieux pantins qui se bloquent régulièrement. Mais le spectacle s’arrête précisément là où on aurait envie de le voir dépasser ce diagnostic cynique pour explorer davantage les questions qu’il soulève. Est-ce une démocratie malade ou est-ce que la démocratie reste une illusion ? Le groupe merci laisse le public se débrouiller avec tout ça…