Le public du Parvis a terminé le concert debout, chose qui n’est pas si courante pour un public généralement plutôt réservé. Près de deux heure trente de musique qui ont commencé avec Philippe Uminski pour celui qui a travaillé avec Johnny Halliday, Julien Clerc, La Grande Sophie ou Calogero avant de se lancer dans une carrière solo très prometteuse. Guitare acoustique en main et accompagné d’une basse et d’une autre guitare, il nous a proposé un beau panorama de chansons issues de son album « Mon Premier Amour ». Assez pour donner envie d’en savoir un peu plus sur lui.
Mais c’est pour Dominique A que la salle du Parvis était presque pleine. Un large public séduit par ce chanteur qui n’hésite pas à sortir des sentiers battus, dans la mouvance de la nouvelle scène de la chanson française. C’est un Dominique A aux accents beaucoup plus rock que sur ses albums que les spectateurs ont pu découvrir mardi soir sur la scène du Parvis. Bien entouré de Sébastien Buffet à la batterie, de David Euverte au clavier, du très habité Jeff Hallam à la basse ou à la contrebasse et des riffs de la Fender Jaguar de Thomas Poli, il nous a offert un set à couper le souffle. Le public a pu retrouver tout ce qu’il aime chez Dominique A, des plus anciens titres comme « Le courage des oiseaux » issu de son album Le disque sourd sorti il y a vingt ans à « Rendez-nous la lumière » sorti en mars dernier. De superbes textes, une belle énergie et un l’univers unique qui fait son identité qu’il a partagé avec le public tarbais le temps d’un concert.