C’était dans une ambiance Caucasienne que les ateliers de la Porte Bleue nous accueillaient mardi soir à la Maison des Associations de Tarbes. Une occasion de rappeler, avec Amnesty International, que c’est une région ou les droits de l’homme sont souvent mis à mal. Souvenons-nous de l’assassinat de la journaliste Anna Politkovskaïa qui a pu déplaire par ses enquêtes sur la politique Russe au Caucase. C’est aussi bien sur une région riche par sa culture. C’est ce que la suite de la soirée a pu montrer. D’abord par un buffet Géorgien qui mettait les papilles à l’heure de Tbilissi, puis par les deux contes qu’ont joués les enfants des Ateliers de la Porte Bleue.
Le premier est Chamil et Yassamen, un conte Tchétchène. Dadache, le père de Chamil et Yassamen se remarie avec une veuve qui a deux filles prétentieuses. C’est à mi chemin entre Cendrillon et les Mille et Une Nuits. Un esprit qu’on retrouve aussi dans le second conte, La bague du père, ou pour séduire le cygne, le fils du roi doit la faire parler trois fois avant que la chandelle ne s’éteigne.
Les costumes sont travaillés avec la volonté de respecter la culture Caucasienne, jusque dans le détail, comme la longueur des manches de la robe de mariée qui dépasse largement les mains pour éviter le contact. Enfin, une fois de plus, Marie-Anne Gorbatchevsky aura su amener ces comédiens de 7 à 13 ans à produire un spectacle de qualité, à aller au delà de ce que peuvent attendre les spectateurs. De quoi tirer beaucoup de fierté pour ces enfants… Et leurs parents !