C’est une heure époustouflante. Pour les 13 interprètes d’abord qui enchainent les sauts de mains, les pyramides, les roues et autres acrobaties circassiennes à un rythme effréné. Les acrobates sont aussi danseurs avec des figures de breakdance mêles aux autres figures. C’est aussi une heure époustouflante pour le public du Parvis, emporté lui aussi dans la dynamique du spectacle qui ne lui laissera pas le temps de souffler. On est d’abord impressionné par le rythme soutenu des interprètes du Groupe Acrobatique de Tanger qui exécutent une féerie de sauts, de figures de cirque et des scènes
de breakdance avec une coordination et une précision à couper le souffle. Mais le spectacle arrive à aller au-delà de la performance physique du début du spectacle. La mise en scène de Raphaëlle Boitel commence alors à faire parler les corps et la performance des acrobates-danseurs. Le lien entre les interprètes, les liens avec le public devient plus essentiel que la performance. Avec à la clef quelques images qui marquent le spectacle comme la pyramide dans la pénombre ou les danseurs qui entourent un de leur avec des faisceaux de lumière. Ou la scène finale en forme d’explosion de joie qui a un goût de réminiscence du printemps arabe.