Est-ce le mélange cabaret-punk-paillettes qui définit le mieux ce qu’est le Little Ballroom ?
Oui, c’est tout à fait ça ! Un ramassis de chansons et de rock qui se mélangent dans une atmosphère de cabaret. On fait du rock avec des instruments, comme le violoncelle ou l’accordéon, qui ne sont plutôt faits pour d’autres genres de musique. On a démarré comme ça. L’arrivée d’un batteur et d’un bassiste ont renforcé le coté rock pour donner la formule actuelle. Mais Little BallRoom c’est aussi beaucoup de mises en scènes et un univers féminin et doux. Un grand panier ou on mélange plein de choses !
Quel est l’avenir des Little Ballroom ?
On vient tout juste de sortir « Cravale », un premier album qu’on l’a enregistré à Paris l’été dernier. « Kraval », c’est ce que scandent les manifestants à Berlin ou j’ai vécu six mois. Ca veut dire émeute. On a déjà un des titres de cet album, « Chienne à punk » qui a été retenu pour la compil Rock’n’Folk. Après on a envie d’encore plus de paillettes, encore plus de punk. On voudrait aussi faire un second album, tourner de plus en plus et faire beaucoup de création, beaucoup de nouvelles mises en scène de chansons.
Pourquoi avoir choisi le Sud-Ouest pour cette tournée ?
On était déjà venu en Ariège il y a quelques années. On a vu aussi que nos textes, qu’on trouve très urbains, fonctionnent la aussi et touchent un public très large. Le sud-ouest des gens qui s’intéressent vraiment à ce qui vient de l’extérieur et qui n’hésitent pas à mélanger les genres, de la musique au théâtre en passant par les marionnettes. C’est beaucoup plus compliqué à Paris ! Ca nous a donné envie de partager quelques chose avec eux, de participer a ce qu’ils faisaient. Un état d’esprit qu’on a retrouvé dimanche soir Chez Pierrot à Arcizans-Avant. En plus on est accueillis par des gens sincères, qui savent recevoir des artistes. On est à chaque fois très touché par cette belle relation.
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